Trouble existentiel, anxiété, tristesse inexplicable, stress… il existe de nombreuses raisons d’entamer une psychothérapie.
Comment savoir que l’on est prêt à s’engager dans un travail psychothérapeutique ?
Il n’existe pas de réponse unique à cette question, on ne prescrit pas de thérapie comme un médecin pourrait prescrire un médicament. Pourtant il y a un principe clé en thérapie : celui de la motivation et du véritable désir d’être aidé.
Tout d’abord, reconnaître que l’on a un problème dans sa vie est la première condition pour se faire aider par un psychologue. Même si les conseils d’aller consulter un psy, donnés par son généraliste, un proche, un conjoint partent d’une bonne intention, c’est la personne qui consulte qui doit faire cette démarche pour elle-même car elle se rend compte qu’elle a un souci et qu’elle a besoin d’aide.
Cette décision est personnelle et libre.
Que la situation qui pousse la personne à consulter soit ancienne ou récente, la deuxième condition importante au travail thérapeutique est d’en souffrir. Ce problème doit peser suffisamment au quotidien pour avoir envie qu’il change et d’accepter pour cela les rigueurs de la psychothérapie.
En effet, on peut être conscient d’avoir un problème sans que celui-ci pèse réellement sur la vie de tous les jours.
Par exemple, savoir que l’on a un trouble de comportement, une addiction, des difficultés dans sa vie personnelle ou professionnelle et l’accepter sans en souffrir.
Parfois, penser que son problème est insoluble ou, à l’opposé, moins légitime que celui de quelqu’un d’autre peut dissuader une personne de consulter un thérapeute.
Or on ne peut pas tout soigner soi-même. Comme une jambe cassée, une appendicite voire une grippe, les troubles psychiques, quels qu’ils soient et quelle que soit leur gravité, peuvent nécessiter des soins.
Consulter un psychologue est la première étape vers la reconstruction de soi.
La troisième condition c’est de trouver l’élément déclencheur, le déclic.
La personne qui vient consulter peut avoir une ou plusieurs raisons en tête. Ce qui est essentiel pour entamer une psychothérapie, c’est d’en trouver une qui donne la force de faire le premier pas.